Pars vite et reviens tard - Fred Vargas
Quand j'ai parlé du premier Vargas que j'ai lu, vous avez été plusieurs à me parler de celui ci et me le conseiller. Trouvé au détour de l'étal d'un bouquiniste à l'air libre à Rennes, j'ai décidé de le prendre afin de me faire ma propre opinion.
Je vous recopie ci dessous le quatrième de couverture: "Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. A première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.
De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces . Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau du fond des âges...."
Bon, je ne suis pas une fan du commissaire Adamsberg, mais j'avais quand même bien aimé l'Homme aux Cercles Bleus (je vous en parlerais peut être une autre fois). Donc, je me suis lancée dans la lecture de ce policier.
Voici le début du chapitre II (le chapitre I ne comportant qu'un paragraphe, je n'ai pas voulu dépouiller l'auteure de son oeuvre ;-))
"Les types, à Paris, marchent beaucoup plus vite qu'au Guilvinec, Joss l'avait constaté depuis longtemps. Chaque matin, les piétons s'écoulaient par l'avenue du Maine à la vitesse de trois noeuds. Ce lundi, Joss filait presque ses trois noeuds et demi, s'efforçant de rattraper un retard de vingt minutes. En raison du marc de café qui s'était déversé en totalité sur le sol de la cuisine.
Ça ne l'avait pas étonné. Joss avait compris depuis longtemps que les choses étaient douées d'une vie secrète et pernicieuse. Hormis peut être certaines pièces d'accastillage qui ne l'avaient jamais agressé, de mémoire de marin breton, le monde des choses était à l'évidence chargé d'une énergie tot entière concentrée pour emmerder l'homme."
A la lecture de ces pages, j'ai appris plusieurs faits sur la Peste Noire, retenu quelques uns je suppose... Et en ces temps de Grippe A médiatisée (médiatique? ) je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec ce que nous vivons actuellement et je vous livre ci après un extrait qui se situe à peu près à la moitié du roman:
"Dès 8 heures le vendredi matin, un renfort de douze hommes fut affecté au groupe homicide du commissaire Adamsberg et on fit installer en urgence une quinzaine de postes téléphonique supplémentaires pour tenter de épondre aux appels que renvoyaient sur la Brigade les commissariats d'arrondissement surchargés. Quelques milliers de Parisiens exigeaient de savoir, si oui ou non, la police avait dit la vérité au sujet de ces morts, s'il y avait des précautions à prendre, et quelles étaient les consignes. Ordre avait été donné par la Préfecture à tous les commissariats de prendre en compte chacun des appels et de traiter un par un tous les paniquards, qui sont les premiers fouteurs de merde.
La presse du matin n'allait rien faire pour apaiser cette inquiétude grandissante. Adamsberg avait étalé les principaux titres sur la table et passait de l'un à l'autre. Les journaux exposaient dans ses grandes lignes le contenu du journal télévisé de la veille, avec un surcroît de commentaires et de photos, beaucoup d'entre eux reproduisant le 4 à rebours à la une. Certains aggravaient l'événement et d'autres, plus circonspects, tâchaient de titrer sobrement."
Verdict: j'ai aimé l'histoire, son suspens, ses rebondissements et bien entendu, je n'aurais pas su qui accuser...MAIS, il n'y a rien à faire, le personnage d'Adamsberg m'agace. J'ai envie de le secouer ce grand mou !! J'espérais retrouver la fine équipe de "La baraque" de Debout les Morts, mais ils ne sont sont que des guests stars qui traversent tout juste l'écran. Dommage que je n'accroche pas au héros.
Je vous recopie ci dessous le quatrième de couverture: "Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. A première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.
De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces . Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau du fond des âges...."
Bon, je ne suis pas une fan du commissaire Adamsberg, mais j'avais quand même bien aimé l'Homme aux Cercles Bleus (je vous en parlerais peut être une autre fois). Donc, je me suis lancée dans la lecture de ce policier.
Voici le début du chapitre II (le chapitre I ne comportant qu'un paragraphe, je n'ai pas voulu dépouiller l'auteure de son oeuvre ;-))
"Les types, à Paris, marchent beaucoup plus vite qu'au Guilvinec, Joss l'avait constaté depuis longtemps. Chaque matin, les piétons s'écoulaient par l'avenue du Maine à la vitesse de trois noeuds. Ce lundi, Joss filait presque ses trois noeuds et demi, s'efforçant de rattraper un retard de vingt minutes. En raison du marc de café qui s'était déversé en totalité sur le sol de la cuisine.
Ça ne l'avait pas étonné. Joss avait compris depuis longtemps que les choses étaient douées d'une vie secrète et pernicieuse. Hormis peut être certaines pièces d'accastillage qui ne l'avaient jamais agressé, de mémoire de marin breton, le monde des choses était à l'évidence chargé d'une énergie tot entière concentrée pour emmerder l'homme."
A la lecture de ces pages, j'ai appris plusieurs faits sur la Peste Noire, retenu quelques uns je suppose... Et en ces temps de Grippe A médiatisée (médiatique? ) je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec ce que nous vivons actuellement et je vous livre ci après un extrait qui se situe à peu près à la moitié du roman:
"Dès 8 heures le vendredi matin, un renfort de douze hommes fut affecté au groupe homicide du commissaire Adamsberg et on fit installer en urgence une quinzaine de postes téléphonique supplémentaires pour tenter de épondre aux appels que renvoyaient sur la Brigade les commissariats d'arrondissement surchargés. Quelques milliers de Parisiens exigeaient de savoir, si oui ou non, la police avait dit la vérité au sujet de ces morts, s'il y avait des précautions à prendre, et quelles étaient les consignes. Ordre avait été donné par la Préfecture à tous les commissariats de prendre en compte chacun des appels et de traiter un par un tous les paniquards, qui sont les premiers fouteurs de merde.
La presse du matin n'allait rien faire pour apaiser cette inquiétude grandissante. Adamsberg avait étalé les principaux titres sur la table et passait de l'un à l'autre. Les journaux exposaient dans ses grandes lignes le contenu du journal télévisé de la veille, avec un surcroît de commentaires et de photos, beaucoup d'entre eux reproduisant le 4 à rebours à la une. Certains aggravaient l'événement et d'autres, plus circonspects, tâchaient de titrer sobrement."
Verdict: j'ai aimé l'histoire, son suspens, ses rebondissements et bien entendu, je n'aurais pas su qui accuser...MAIS, il n'y a rien à faire, le personnage d'Adamsberg m'agace. J'ai envie de le secouer ce grand mou !! J'espérais retrouver la fine équipe de "La baraque" de Debout les Morts, mais ils ne sont sont que des guests stars qui traversent tout juste l'écran. Dommage que je n'accroche pas au héros.